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Médecine et société
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Le désordre affectif saisonnier


Le désordre affectif saisonnier

par Gisèle Frenette* 

Le désordre affectif saisonnier (DAS) ou SAD en anglais est une condition qui affecte les gens vivant dans l'hémisphère nord, lorsque les journées raccourcissent à l’approche de l’hiver. Les premiers symptômes apparaissent vers la fin octobre et durent jusqu’en mars, mais les mois de novembre, décembre et janvier sont souvent les plus difficiles. On estime que de 3 % à 6 % de la population adulte, dont une majorité de femmes, est touchée par ce type de dépression. Des études indiquent que de 2 % à 6 % des enfants âgés de 9 à 19 ans souffrent de dépression saisonnière. On suggère que jusqu’à 25% des Canadiens pourraient être incommodés par des symptômes divers découlant du manque de luminosité de l’hiver.

On pense que le manque d’ensoleillement pourrait causer un déséquilibre de sérotonine et de mélatonine au cerveau ce qui serait en partie responsable du désordre affectif saisonnier. Les symptômes sont nombreux et très semblables à ceux de la dépression :

  • Un état de léthargie et de fatigue chronique
  • L’anxiété, une sensation de tristesse, d’irritabilité et de pessimisme
  • Un manque d’intérêt pour les activités extérieures, un repli sur soi
  • Des troubles de concentration
  • Des troubles de sommeil; un besoin exagéré de dormir ou de l’insomnie
  • Une perte d’appétit ou une augmentation de l’appétit surtout pour le sucre et les féculents (la prise d’un surplus de poids est souvent un problème qui déprime davantage)
  • Moins de résistance aux infections
  • Une baisse de la libido

Comme le problème résulte d’un manque de lumière, la solution est la photothérapie, soit l’exposition à la lumière. Il existe maintenant des lampes spécialement désignées pour les troubles saisonniers. Il suffit de s’installer avec cette lumière à lire notre journal ou en déjeunant tous les matins. On suggère fortement de s’exposer à la lumière du jour, dehors ou derrière une fenêtre tous les matins et cela même si le ciel est ennuagé. Il semble que cette exposition soit suffisante pour contrôler le problème dans certains cas. Plusieurs médecins recommandent l’exercice quotidien, telle la marche extérieure, comme moyen de prévention et de contrôle de la condition.

Comme complément à la photothérapie, le millepertuis peut être efficace pour enrayer la dépression légère à moyenne (si les symptômes persistent ou qu’ils sont graves, consulter un médecin). Le millepertuis diminue l’anxiété et les tensions musculaires, améliore la qualité du sommeil et diminue les symptômes de dépression. Il ne doit pas être pris en même temps qu’un autre antidépresseur, ni par la femme enceinte. Un complexe de vitamines B soutient le système nerveux. Il est connu que le manque de vitamine B6, B12 et d’acide folique contribue au manque d’énergie et à la dépression. Comme les surrénales sont durement affligées par tout stress supplémentaire, les herbes simples ou les combinaisons d’herbes calmantes peuvent aussi favoriser un mieux-être (réduit le stress et favorise le sommeil) dont la passiflore, le houblon, la camomille et la valériane. La vitamine C est aussi bénéfique aux glandes surrénales.

Alors si votre moral est à la baisse aussitôt que les journées raccourcissent à l’automne, n’hésitez pas à consulter et à employer ces moyens simples pour pouvoir profiter pleinement de la vie, et ce, à l’année longue!

- Gisèle Frenette  (+)


* Ayant cheminé en santé comme infirmière consultante en nutrition et phytothérapeute Gisèle Frenette est l'auteure de 6 livres sur le thème de la santé.



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