DOSSIER CHOC: Le nucléaire est un risque majeur pour la vie

Les experts du nucléaire sont inquiets! La Belgique a décidé de redémarrer deux de ses anciennes centrales nuclaires (Doel et Tihange), en dépit de la découverte l'an dernier de 16000 fissures sur deux des réacteurs et d'avoir observé une explosion dans un autre.

On ne le considère pas souvent, mais le nucléaire et les centrales qui l'utilisent constituent peut-être la menace environnementale la plus importante du XXIe siècle. Encore davantage que les gaz à effet de serre ou le pétrole. Un seul incident et c'est toute la population et les écosystèmes d'une région et même du globe qui sont menacés et condamnés à jamais!

Tchernobyl et Fukushima: deux modèles à ne pas suivre

Pensez à Tchernobyl et Fukushima. On parle encore d'activer de nouvelles centrales nucléaires. Pourtant nous savons que les retombées de ces deux seuls incidents perdureront des décennies. Nous avons tous constaté à quel point aucun organisme de contrôle ou système de régulation n'a pu prédire ou contenir de telles contaminations et ses effets sur la vie humaine et animale, et encore moins le déroulement et l'ampleur des effets que ces incidents auront créés dans le futur.

Une fuite radioactive majeure, ou pire, l'explosion d'un réacteur comme cela s'est produit dans ces deux centrales, et c'est la condamnation presque assurée d'une région, même d'un pays pour des centaines voire des milliers d'années.

Cancers, malformations congénitales et menaces sur la faune et la flore

À propos de Tchernobyl, en 2005 un comité d'experts prédisait:

« Jusqu'à 4 000 personnes pourraient, à terme, décéder des suites d'une radio-exposition consécutive à l’accident. » Élisabeth Cardis, chef du groupe rayonnement et cancer au Circ de Lyon, estime que, si l'on prend en compte l'ensemble des habitants de la zone la plus touchée par les retombées radioactives et l'ensemble des 600 000 "liquidateurs", soit environ 5 millions de personnes, « le nombre de risques de décès risque d'être plus proche de 10 000 ». Une autre étude portant sur toute la population européenne, soit près de 572 millions de personnes, estime que « d'ici 2065, 20 000 à 35 000 cancers seront directement consécutifs à l'accident » [1]

Le nucléaire: non merci! Pas avant la fusion

À moins de trouver une nouvelle façon pour décontaminer et de réduire les émissions des éléments radioactifs, la région de Tchernobyl est condamnée pour les 20 000 prochaines années et même plus!

Le problème c'est que même si certaines particules radioactives ont une période radioactive, ou demi-vie, de quelques minutes ou quelques années, certaines autres particules ont des demi-vies qui se mesurent en milliers d'années! C'est-à-dire que cela prendra des milliers d'années avant que la radioactivité de ces particules et des zones contaminées ne retombe juste de moitié! [2]

«Au cours des années 2000, le réacteur (Tchernobyl) détruit sous le sarcophage reste une menace permanente. Ce sarcophage se détériore de jour en jour et n'est plus étanche. Il laisse filtrer les eaux de pluie qui risquent par écoulement et infiltration naturelle de contaminer la nappe phréatique qui se situe à l’aplomb.» [1]

Lorsque nous aurons appris à maitriser la FUSION nucléaire, fusion de l'hydrogène qui produit de l'hélium par exemple, ce qui sera beaucoup moins polluant, ce sera tout autre chose [2]. La fusion ne crée pas de nouveaux sous-produits radioactifs instables et de longue vie, mais la fission, OUI!

Dites non à toutes les formes de fission nucléaire.

Pour manifester votre désaccord avec la réouverture de ces centrales nucléaires désuètes, signez la pétition sur Avaaz maintenant! Déjà plus de 1 000 000 de signatures de recueillies au moment d'écrire ces lignes!