« Aucune étude ne montre les avantages d’une politique générale de port de masques en public. Pas l’ombre d’un bénéfice pour se protéger des infections virales respiratoires de type grippal, pas même une légère diminution du risque : aucun écart statistiquement valable n’a pu être prouvé. Aucune supériorité des masques hyperfiltrants sur les masques chirurgicaux n’a par ailleurs pu être rapportée.»
- Denis Rancourt,
Pourquoi ça ne marche pas ?
Pour Denis Rancourt, le mode de transmission des virus expliquerait l’échec des masques. Alors que nous focalisons sur les gouttelettes et autres éternuements, le virus se propagerait bien plus efficacement lorsqu’il est en suspension dans l’air.
« La principale voie de transmission est celle des particules aériennes […] qui sont trop fines pour être bloquées, et la dose infectieuse minimale est inférieure à une particule aérienne. »
Même sur une surface auquel il peut s’accrocher longtemps, et avec laquelle vous pourriez être en contact manuel ou buccal, « le virus est beaucoup moins transmissible » que dans l’air que nous respirons où il circule et persiste sous forme d’aérosol.
Le port du masque n’est jamais vraiment parfait en pratique : la forme du visage laissera toujours passer de l’air qui peut comporter des particules virales en suspension. Et puis, comment éviter de respirer ?
Et les effets négatifs du port du masque ?
Rancourt estime que les mesures de distanciation sociale ne servent pas plus que le masque à ralentir l’épidémie. Il questionne aussi les possibles méfaits du port du masque : « les gouttelettes capturées peuvent-elles se transformer en particules aérosolisées respirantes ? Le masque peut-il devenir un collecteur d’agents pathogènes que le porteur aurait pu éviter de respirer s’il n’avait pas porté de masque ? Le masque contribue-t-il à l’inhalation de fibres ou substances potentiellement nocives ? »
« En formulant des recommandations et en imposant le port de masque au grand public, ou en en approuvant cette pratique, les gouvernements ont à la fois ignoré les preuves scientifiques et agi à l’opposé du principe de précaution. (…) Une telle imprudence se retrouve certainement dans l’actuel confinement mondial de plus d’un milliard de personnes, une expérience sans précédent dans le domaine médical et l’histoire politique. »
L’humidité diminuerait la transmission du virus…
Denis Rancourt s’intéresse aussi au phénomène de la saisonnalité. Le fait est que personne aujourd’hui ne comprend pourquoi les épidémies apparaissent, atteignent un pic puis disparaissent comme elles sont venues.
« La structure saisonnière de la surmortalité par maladie respiratoire peut être expliquée quantitativement sur la seule base du taux l’humidité et son impact direct sur la transmission des agents pathogènes aéroportés ». Lorsqu’il fait très humide, les particules virales qui se baladent sous forme d’aérosols seraient condensées en gouttelettes, beaucoup moins transmissibles, avant de rejoindre le sol. Le taux de reproduction de base d’un virus (dit R0) serait aussi fortement ou principalement dépendant de l’humidité ambiante. Il pourrait donc varier considérablement en fonction du climat, du temps qu’il fait. Par ailleurs, les poumons seraient également moins irritables par temps humide que par temps sec. Notre résistance personnelle aussi pourrait dépendre des conditions climatiques.
Vous pouvez retrouver cette sélection de méta-analyses dans la publication de Denis Rancourt : « Masks Don’t Work: A review of science relevant to COVID-19 social policy ». Si l’anglais vous rebute, je vous conseille plutôt cette vidéo en français, où il explique très clairement les résultats sur YouTube à Jérémie Mercier : Covid-19 : Les masques et les « gestes barrières » sont inutiles (Prof. Denis Rancourt) [1]
Références:
https://vigile.quebec/articles/un-scientifique-d-ottawa-dit-que-le-port-du-masque-est-inutile
https://pryskaducoeurjoly.com/
1) https://www.youtube.com/watch?v=Fvp6uah-2hY&t=457s