Le diabète est une des pathologies contemporaines les plus importantes et en pleine croissance. Chaque année, de plus en plus de cas de diabète de type II sont diagnostiqués et les instances sanitaires parlent pratiquement de fléau. Les conséquences sociales et les coûts sanitaires sont évidents.
Au cours des trente-cinq dernières années, le nombre de cas de diabète a été multiplié par 5 dans le monde industrialisé. Aux États-Unis, on évalue que les traitements du diabète, et les complications associées coûte 150 milliards de dollars par année à la société.(1)
Les conséquences sont généralement dramatiques et souvent mal identifiées. Par exemple, 1/3 des maladies rénales serait attribuable au diabète. 4 personnes sur 5 mourront des complications cardiovasculaires induites par le diabète. Le diabète constitue la principale cause d'amputation et une des causes principales de cécité chez les personnes âgées.
Mais le diabète, qu'est-ce au juste ?
Le diabète est une maladie qui concerne la régulation de la glycémie dans l'organisme. Le diabète de type I, que je ne développerai pas ici, est une pathologie issue d'une crise auto-immune acquise en bas âge ou innée dans laquelle le pancréas est incapable de fournir l'insuline en quantité adéquate pour contrôler la glycémie.
Dans le cas du diabète de type II, le système développe progressivement une forme d'insuffisance pancréatique et de déficience métabolique qui donne lieu à des dérèglements des niveaux de sucre dans le sang.
Selon le niveau atteint, le diabète de type II peut être insulinodépendant ou non. Ce type de diabète est celui qui subit la plus forte croissance dans le monde occidental et industrialisé. Des deux types, c'est celui qui semble le plus être associé au mode de vie moderne. Généralement, il aboutit à une médication systématique sous forme d'hypoglycémiants oraux, c'est-à-dire en comprimés. Mais est-ce vraiment la solution?
(Lire la suite pour en savoir plus sur les causes...)