Quand profit ne rime pas avec santé
Quels sont les buts réels des nombreux laboratoires pharmaceutiques et médicaux? Profits ou ... santé réelle?
En consultant certaines statistiques, il est simple de constater que la pluralité des médicaments n'a pas endigué les problèmes de santé auxquels ils étaient destinés, mais qu'au contraire, elle les aurait plutôt diversifiés. Un exemple:
"Des études cliniques avaient montré en 2004 que le Vioxx doublait le risque de crise cardiaque après dix-huit mois de traitement, ce qui avait provoqué le retrait immédiat de la vente.
[...] ce médicament (en parlant du Vioxx -Ndr), mis sur le marché en 1999, aurait provoqué 160 000 crises cardiaques et attaques cérébrales aux Etats-Unis et qu'il serait à l'origine de plus de 20 000 décès."
-tiré de http://www.coordiap.com/actu200509.htm
TOUS LES MÉDICAMENTS PRODUISENT LEUR EFFET EN AFFECTANT D'UNE FAÇON OU D'UNE AUTRE ET PARFOIS DE MANIÈRE PERSISTANTE, LA CHIMIE NATURELLE DU CORPS.
Ces derniers scandales relatifs aux médicaments controversés, devraient nous alarmer. Le fait est préoccupant vu le nombre de produits pharmaceutiques qui ne cesse d'augmenter menaçant d'autant le fragile équilibre biologique du corps. De plus, comme chacun l'imagine, aucune étude ne peut prétendre l'évaluation systématique de tous les médicaments et les interactions chimiques combinées. Les coûts seraient prohibitifs rendant même le produit non-rentable à terme. Il n'en demeure pas moins que toutes ces combinaisons potentielles n'ont pas été testées. Il est aisé d'imaginer que des effets nocifs sont inévitables.
Résultat: on préfère mettre sur le marché le plus vite possible un médicament pour en maximiser les profits en transmettant aux patients, des cobayes, la tâche inconsciente d'en tester l'innocuité. Si un effet secondaire important et "statistiquement prouvé" se révèle ou pire, si un décès survient, on retire simplement le produit et on s'en lave les mains. Souvent, à ce stade, le mal est déjà fait. C'est sans compter les effets subtils sur la chimie humaine donc, non-statistiquement démontrés qui peuvent prédisposer à divers troubles indirects. Ces effets-là, puisqu'ils sont très difficiles à démontrer, ne menaceront jamais un médicament d'un retrait du marché.