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Santé et actualité
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Virus Ebola: une pandémie montée de toute pièce?


Virus Ebola: une pandémie montée de toute pièce?

par Ghislain Martel* 

Ça y est, une nouvelle pandémie menaçant l'ensemble de l'Afrique et tous les pays du monde sur le point de se produire! En tout cas, c'est bien le type d'information véhiculé dans les médias du monde entier ces jours-ci.

Mais dans les faits, qu'en est-il réellement?

Malgré une augmentation du nombre de cas répertoriés dans le monde, on est en fait loin d'une épidémie. Dans les médias on parle de 1229 morts depuis mars 2014 sur l’ensemble de l’Afrique. Mais encore, ces chiffres sont-ils exacts?

Les vrais chiffres émis par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) parlent plutôt de 712 décès confirmés attribuables à ce virus Ebola[1]. Les autres cas sont considérés suspects mais sont non-confirmés.

Si on considère que ce nombre représente déjà trop de morts, ne devrait-on pas parler davantage du 1.2 millions de morts causés par le paludisme (malaria) chaque année? Pourtant, cette dernière maladie est largement négligée par les pays occidentaux et les compagnies pharmaceutiques, car les profits potentiels sont jugés insuffisants pour s'y intéresser.

Créer la peur et la panique: un business payant

Cette nouvelle "épidémie annoncée" ne vous rappelle-t'elle pas un peu ces autres épisodes de propagandes vaccinales qu'ont été la grippe aviaire de 2005 et la grippe porcine (H1N1) de 2009?

Avec le recul, il est évident que ces deux "pandémies imminentes" ont été l’occasion de manipuler l'opinion publique par la peur et de justifier la vaccination de populations entières. Pourtant, peu de temps après la vaccination d'une partie seulement de la population de terribles effets secondaires ont été révélés plus dévastateurs encore que le virus lui-même. [2]

Même le fameux médicament antiviral supposément « miraculeux », le Tamiflu, n'a pu faire mieux que de diminuer la durée des symptômes que de quelques heures, et cela, sans abaisser le nombre d'hospitalisations. Une étude britannique a de plus conclu que la diffusion du Tamiflu comme remède contre la grippe H1N1 a eu pour seule conséquence de… dilapider 500 millions de Livres!

Au final, la saison de grippe 2009, malgré la souche H1N1, se révéla finalement moins grave que prévu.[3]

Ebola, pas si contagieux... mais rendu terrifiant

Au téléjournal d'hier, on faisait état d'un nouveau cas d'Ebola arrivé par avion et mis en quarantaine. Le porteur étant isolé et le personnel soignant portant masques et gants pour s’occuper du malade. Est-ce justifié?

Selon le Pr Bruno Marchou, chef du service des maladies infectieuses tropicales de l'hôpital de Purpan, à Toulouse, le virus Ebola ne se transmet pas si facilement et le risque est nettement exagéré:

«Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n’y a aucune transmission par voie aérienne. C’est-à-dire que, lorsqu’une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l’air ambiant.»[4]

Ce type de contagion est par conséquent comparable à celui du SIDA par son mode de propagation. Autrement dit, il faut vraiment entrer en contact avec le sang ou les liquides biologiques du corps pour risquer d'être infecté. La salive ou l'air expiré ne sont pas contagieux.

Ainsi, selon ce monsieur, le virus Ebola n'atteindra jamais le stade de pandémie. Par contre, si le patient vomit, de simples mesures d'hygiène et de bonnes habitudes de vie suffisent à arrêter la contagion.

«Quand on s’occupe d’un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C’est le b.a-ba. On fait ça tous les jours» précise-til.[4]

Même si le virus est dangereux, il n’y a donc aucune raison de l'élever au rang de tueur sans frontières semant la mort à l’échelle de l’Afrique, et encore moins dans le reste du monde!

Mais il n’y aucun doute que cette psychose engendrée profite à certains intérêts financiers, à une certaine industrie médico-pharmaceutique et peut-être aussi à certains gouvernements qui n'hésitent pas à s'en servir justifier l'usage de la force et contrôler les populations. Pourtant, les solutions simples et peu couteuses existent.

L'hygiène déficiente: la vraie cause de la propagation?

Selon Sandrine Cabu, de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent surtout de déshydratation ou d’hémorragies alors que le traitement consiste simplement à hydrater ou à transfuser le patient. Il ne sert à rien de lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament.

Créer la panique et l'inquiétude pour vendre des médicaments inefficaces, couteux et inutiles ne règlera rien.

Ce n'est pas parce que l'industrie pharmaceutique affirme qu'ils ont la solution qu'il faut les croire! Ces compagnies désirent plus que tout vendre leurs produits, efficaces ou non. Toute opportunité est bienvenue peu importe la méthode utilisée pour convaincre (contraindre?) les instances sanitaires de leur faire confiance.

La bonne vieille vitamine C

Au départ, la manière la plus efficace pour lutter contre Ebola est de prodiguer les bons soins de base aux malades, selon Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des Etats-Unis:

«La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l’hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. » [5]

Une vitamine C commune et peu couteuse à la rescousse. Selon Thomas E. Levy:

«Jusqu’à présent, il n’y a pas un seul virus testé qui n’ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d’activer la “réaction de Fenton”. »[6]

Détraquer des démocraties et destabiliser les populations

Actuellement, en Afrique, c'est la pagaille. La psychose engendrée par le médias amène des gouvernements africains à diverses actions anti-démocratiques et militaires envers leurs propres populations. On assiste à la fermeture des frontières, à l'isolement injustifié de milliers de femmes, d'hommes et d'enfants privés de nourriture et d'eau, dans des bidonvilles au Libéria.

«Pour espérer contenir l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia (…) le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré. », Le Monde du 22 août 2014

Pendant ce temps, on apprenait qu'au Sierra Leone :

«Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d’héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison.» [7]

Le gouvernement du Libéria ordonne de plus à ses soldats, soit disant pour empêcher la propagation de l'épidémie, de « tirer à vue » sur toute personne qui chercherait à traverser la frontière.

Cela vous paraît excessif? Vous avez raison! Cependant, nous ne sommes jamais à l'abri de telles dérives lorsque les médias et les industries intéressées induisent la peur par la manipulation des populations et des gouvernements.

Des solutions exsitent

Les solutions simples existent pour enrayer cette micro-épidémie dont on a amplifié sans fin la porté! Des mesures d'hygiène de base mais surtout, l'arrêt des actions militaires abusives contre des populations vulnérables que l'on contraint à vivre dans l'insalubrité, la famine et le déshonneur.

De sociétés dont le niveau de vie est aussi bas présentent surement un système immunitaire grandement affaibli. Assurer à ces populations d'obtenir les nutriments peut permettre à leur système de mieux combattre les maladies. Mais, pour les multinationales de Big Pharma, c'est beaucoup moins payant que de leur vendre des médicaments même non-testés!

La problématique ne se règlera certainement pas par des envois de médicaments et de vaccins qui profiteraient surtout aux multinationales pharmaceutiques mais qui provoqueraient de grâves effets secondaires et de santé généralisés dans ces sociétés. Les peuples de ces souverainetés sont déjà appauvris par les exploitations minières occidentales et le "dumping" de leurs surplus alimentaires qui empêchent ces petits pays et surtout leurs populations d'atteindre l'autosuffisance alimentaire et l'autonomie économique.

Une vacance de médias

Évitons d'adhérer systématiquement à tout ce qui est véhiculé dans les médias et surtout de céder à la panique. N'oublions jamais que ces entreprises (médias) puisent leur puissance dans l'addiction créée par la nouvelles déstabilisantes et choquantes émotionnellement. Donc, prenons du recul car les nouvelles ne nous concernent personnellement que très rarement.

Si ça vous dit, je vous propose un petit exercice: Cessez pour un temps d'écouter et de lire les nouvelles et voyez comment vous vous sentez. Je suis persuadé que vous vous sentirez mieux et moins déprimés ! Évidemment, ce petit jeu ne constitue pas une bonne nouvelle (si j'ose dire), pour les compagnies qui vendent des antidépresseurs et autres psychotropes, ni pour les entreprises médiatiques! ;-)

À votre santé! 

1) http://www.who.int/csr/don/2014_08_15_ebola/fr/

2) http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/09/10/21238-troubles-neurologiques-rares-lies-vaccin-anti-h1n1

3) http://www.parismatch.com/Actu/Economie/La-grippe-H1N1-finit-en-couteuse-fumee-149412

4) http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/14/1934230-ai-peur-virus-ebola-panique-va-provoquer.html
5) http://www.usatoday.com/story/news/nation/2014/08/06/fauci-ebola-drugs/13672605/

6) http://www.naturalhealth365.com/natural_cures/ebola-virus-thomas-levy-1095.html

7) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/08/23/97001-20140823FILWWW00190-ebola-la-cote-d-ivoire-ferme-ses-frontieres-ouest.php

- Ghislain Martel  (+)




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