Une solution: Rétribuer en fonction de la santé et non de la maladie
Normalement, il reviendrait à la médecine et au système de santé de promouvoir le retour à l'équilibre vital du corps, à l'harmonie de l'activité organique par des conseils judicieux et une propagande en ce sens. Ce devrait être le rôle de ces professionnels hautement formés de s'assurer que tous reçoivent les meilleurs conseils et les meilleurs outils pour se rétablir et rester en santé. Ils ne le font pas! Pourquoi? Parce que les motivations et la dynamique de production sont directement reliées à la MALADIE.
Pour que le système produise vraiment ce qui est désiré, c'est-à-dire une meilleure santé globale, il faudrait probablement un programme de classification et de rétribution des médecins et des autres intervenants basé sur l'état de santé objectif moyen et aussi sur la satisfaction du patient. C'est la seule voie à prendre pour que la santé réelle devienne un objectif logique et concret.
Dans un tel système, il est probable que les besoins en médecins et en infirmières finirait par diminuer. C'est logique puisque cela nous indiquerait que nous allons mieux. Les intervenants qui demeureraient seraient les meilleurs, les plus passionnés et les plus dédiés. A-t-on besoin d'autant de médecins et d'un système aussi couteux? Je ne le pense pas. D'ailleurs tout l'argent investi dans le système actuel ne donne pas les résultats auxquels on serait en droit de s'attendre. L'augmentation continue et exponentielle des coûts en santé le démontrent: nous ne sommes pas davantage en santé qu'avant, ce serait plutôt le contraire!
Une dynamique de production vraiment axée sur la santé
Dans un tel système "pro-santé", l'individu serait vraiment mieux "soigné" lorsque c'est nécessaire, pour des traumatismes, des infections par exemple. Les urgences seraient pratiquement vides. Le patient serait conseillé au niveau de sa nutrition et de ses habitudes de vie pour qu'il puisse réellement améliorer sa santé. Les système fonctionnerait dans cette optique et la rémunération des professionnels serait proportionnelle à cet état de santé optimal, mesuré selon un indice de santé local. Si l'état de santé moyen baissait sur une trop longue période, par exemple, il y aurait une diminution de la rémunération, et c'est normal puisqu'il s'agit de LEUR RESPONSABILITÉ. Il doivent fare en sorte que la santé se rétablisse.
Dans le cas où ils seraient nécessaires, les produits pharmaceutiques véritablement efficaces se révèleraient dans toute leur utilité, et les autres se verraient progressivement déclassés par leur inutilité ou leur dangerosité. Imaginez maintenant les économies que réaliseraient les gouvernements dans ces sociétés ! Les multinationales du médicament n'auraient plus ou presque de raison de produire des médicaments inefficaces, puisque les médecins les rejetteraient immanquablement.
Quels seraient les résultats d'une politique de rétribution et de rémunération basée sur santé réelle, objective et subjective?
Une société plus en santé, plus productive, plus heureuse et disposant d'un système de santé réellement efficace et à moindres coûts. Voilà,ce que devrait produire un vrai système de santé digne de ce nom, basé sur l'état de santé concret, objectif et subjectif, de sa population.
Enrichir toujours plus les multinationales de BIG PHARMA et les micro-entreprises des médecins et pharmaciens, comme c'est le cas actuellement? Cela ne fonctionne pas. Qu'elle preuve de plus avons-nous besoin?
Il faut commencer à repenser notre système et à récompenser l'amélioration réelle de la santé au lieu de récompenser le niveau de profit des entreprises, le nombres d'interventions chirurgicales ou la consommation de médicaments. Toutes ces mesures tendent à en appeler plus et encore plus.
S'il en était ainsi que la santé était le but réel à atteindre, des sites comme celui-ci n'auraient plus vraiment de raisons d'exister et les principes du serment d'hypocrate "D'abord ne pas nuire" et " Ton aliment est ton premier médicament" finiraient par refaire surface et s'imposer d'eux-mêmes. Malheusement, il semble que nous ayons encore de bons jours devant nous.
À la vôtre!
- La vérité sur les médicaments. Mikkel Borch-Jacobsen
- Ce que votre médecin ignore de la médecine nutritionnelle pourrait vous être fatal, Dr Ray D. Strand
- Attribué à Kalman Applbaum, dans le reportage "Maladies à vendre" de Anne Georget et Mikkel Borch-Jacobsen