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Médecine et société
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Le profit: une dynamique plutôt risquée pour la santé


L'échec partiel ou total de notre système de santé

  1. Le profit: une dynamique plutôt risquée pour la santé
  2. L'échec partiel ou total de notre système de santé
  3. La médecine a tellement progressé que plus personne n'est bien portant
  4. La santé devrait être la norme et non l'exception
  5. Proposition pour recentrer notre système sur la santé véritable
par Ghislain Martel* 

L'échec partiel ou total de notre système de santé

Sommes-nous bien traités par notre système de santé?

Combien d'entre nous avons côtoyé chez nos proches ou chez nos amis l'effet de maladies dégénératives invalidantes ? La grande majorité surement.

De plus, si on considère que le taux de maladies neurodégénératives comme l'Alzheimer, la sclérose en plaques et le parkinson n'a jamais été aussi élevé, sans compter toutes les autres maladies dégénératives comme le cancer ou les maladies du système sanguin, je ne suis pas sûr que c'est le genre de vieillesse que l'on souhaite, tant pour nous que pour nos proches.

Pourquoi les maladies dégénératives augmentent-elles? Quelles en sont les causes?

Il semble à première vue difficile de déterminer avec précision les causes d'un tel effondrement. Mais en observant simplement la réalité dans laquelle nous vivons aujourd'hui, en dépit de la modernité et de certains progrès concrets, des indices apparaissent assez clairement.

1- Le mode de vie moderne

La croissance du mode alimentaire de la restauration rapide, l'exploitation abusive des ressources et la pollution qui en résulte, ainsi que l'engrenage de notre mode de vie hyperactif basé sur la consommation, la diminution de l'activité physique et la sédentarisation pourraient en partie expliquer cet état de fait.

2. L'appât du gain à tout prix (le patient défini comme client)

Dans les hautes sphères économiques particulièrement, la dynamique de l'agent semble avoir détourné l'instinct de survie naturel et l'éthique à son seul intérêt. C'est ainsi que nous observons aujourd'hui la destruction continue de forêts et d'écosystèmes entiers, l'instrumentalisation de la peur de l'autre, de la maladie ou de l'insécurité pour mousser les ventes d'armement, faire passer des lois anti-liberté, pro-vaccination ou pour augmenter les cotes d'écoute, ou pire, l'emprisonnement de personnes saines dans des camisoles chimiques addictives sans fondements physiologiques.

Pourtant, tout cela semble justifiable aux yeux de certaines sociétés multinationales. Si quelque chose permet l'enrichissement, alors, tous les moyens sont bons et peu importe le reste. Après tout, ce ne sont que des entreprises!

La dynamique capitaliste actuelle observée dans le domaine de la santé ne produit vraisemblablement pas les résultats de santé escomptés.

Les effets de cette cupidité grandissante conduit à des comportements pour le moins troublants [1]:

  • Rapports faussés
  • Données cachées
  • Surmédication
  • Surtraitement
  • Corruption de fonctionnaires et politiciens
  • Collusion avec certaines associations professionnells, dites "médicales" (les psychiatres et l'industrie pharmaceutique semblent faire partie d'un système symbiotique où, par des bénéfices réciproques, le médecin ou le scientifique invente la maladie qui servira de tremplin pour un médicament quelconque)
  • Marketing agressif auprès des médecins qu'ils achètent à coups de faveurs et de pots de vin
  • Infiltration des sphères de formation des médecins
    • Les solutions aux maladies proposées aux futurs médecins lors de leurs études, tournent toujours autour des médicaments disponibles et représentés par les compagnies pharmaceutiques [2].
    • Le financement ou l'infiltration, directs ou indirects, des instituts de recherche et des universités par ces firmes, rendent ces premières redevables et partiales envers ces compagnies.
  • Infiltration des agences gouvernementales et du gouvernement
  • Extorsion des malades. Les tarifs astronomiques de certains médicaments sont généralement sans justification, mais comme les sociétés détentrices des brevets ont le monopole, ils peuvent bien exploiter le patient comme ils l'entendent. (C'est ainsi que le prix de base d'un médicament donné peut varier jusqu'à être des milliers de fois plus cher, selon s'il est destiné à un pays riche ou sous-développé).
  • Marketing trompeur et création de patients virtuels. Par ex.: faire croire à l'individu qu'il ou elle est malade ou risque de l'être et que, par conséquent, il ou elle devrait s'abonner à vie à la médication proposée: cholestérol, haute pression, vaccinations abusives, etc.
  • Détourner l'usage d'un médicament ou élargir son champ d'action. Pour optimiser une molécule, changez le nom et faites-en un autre usage. Par exemple, un certain médicament au préalable utilisé comme antiacide pourrait être légèrement modifié, marketé comme un tout nouveau médicament, puis être breveté pour sa mise en marché comme anti-depresseur! Aucune nouvelle recherche nécessaire et près de 100% de rentabilité!

Abusés depuis des lustres, pourquoi les médecins n'y voient rien?

« L’éducation de la majorité des médecins est centrée sur la maladie et fortement axée sur les produits pharmaceutiques » - Ray D. Strand, M.D

Aujourd'hui, dans le réseau de la santé, tout semble prétexte à l'enrichissement des grandes corporations pharmaco-médicales et des acteurs du milieu (professionnels de la santé inclus). La maladie est vecteur de richesse inestimable pour les industriels surtout quand les ténors des diagnostiques travaillent avec les bonzes de l'industrie. Dans ce contexte ou le serment d'hypocrate semble s'être désagrégé, la survie même de notre système est fortement menacée. Même le médecin moyen ne voit plus l'abus dont ils sert de représentant docile, d'intervenant obéissant et inconscient.

Dans cette condition, comment pourrait-on arriver à instituer un système producteur de meilleure santé quand la dynamique même du profit est proportionnelle à la maladie?

Point de salut si plus de maladie, ou plus de malades, égale plus de profits!

On a dépassé le stade où la science permettait d'expliquer tout, était crédible et objective. Aujourd'hui la recherche sert plutôt à "justifier" ou à bien faire paraître les mauvais usages et les abus. Elle n'est pas du tout orientée vers la découverte de solutions vraiment bénéfiques. Sinon, pensez-vous réellement que le remède au cancer n'aurait pas été trouvé depuis plus de 100 ans de recherche?

Pour parler des études statistiques ou autres - certaines sont honnêtes et il faut le dire - mais en biaisant les données, on peut pratiquement faire dire ce que l'on veut à des statistiques. Souvent elles servent à d'autres buts, comme d'étouffer les doutes (légitimes) et les questionnements de la population et limiter les poursuites. Lorsque ce n'est pas possible de justifier l'injustifiable, on camoufle le rapport tout simplement.

Alors dites-moi, davantage de médecins, d'intervenants en santé, des équipements et des médicaments de plus en plus couteux, des coûts qui explosent, vont-ils ramener la santé dans la population? Pour le moment le bilan en "santé réelle global" ne s'améliore pas et notre système engouffre plus du tier du budget annuel à lui tout seul. Cela risque de devenir de plus en plus difficile de changer le système, comme le disait un certain auteur:

« Une société qui tire le quart de ses revenus économiques de la maladie, poursuivra, diffamera et, finalement, mettra hors d'état de nuire quiconque voudra apprendre à ses concitoyens à vivre en bonne santé » - Gunther Swabb

Il y a trop d'intérêts particuliers et financiers dans le maintien du statu quo où le malade dépend du système et l'enrichit. Pas surprenant que les autres secteurs de la vie publique ne puissent plus être financés adéquatement.

(la suite: un système de santé qui veut nous convertir en patients (clients?) à vie pour les multinationales pharmaceutiques... )

 

  1. La vérité sur les médicaments. Mikkel Borch-Jacobsen
  2. Ce que votre médecin ignore de la médecine nutritionnelle pourrait vous être fatal,  Dr Ray D. Strand
  3. Attribué à Kalman Applbaum, dans le reportage "Maladies à vendre" de Anne Georget et Mikkel Borch-Jacobsen
- Ghislain Martel  (+)


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