L’endométriose affecte plus de 12 millions de femmes en Amérique du Nord, soit approximativement 10 à 15 % de la population féminine adulte. C’est une condition où les cellules de l’endomètre (la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus) prolifèrent dans des endroits anormaux. Ces tissus anormaux peuvent s’étendre aux ovaires, aux tubes de Fallope, la vessie, l’appendice, le petit et gros intestins, le plancher pelvien et dans la musculature utérine.
L’endométriose apparaît durant les années de reproduction de la femme. La condition amène plusieurs symptômes donc le plus visible est certainement les menstruations douloureuses. Certaines femmes sont tenaillées par la douleur dans l’utérus, le bas du dos et dans les organes pelviens, souvent autant avant que durant leurs périodes. D’autres souffrent aussi de douleurs intermittentes à travers le mois, de relations sexuelles douloureuses, de saignements excessifs, de nausées et vomissements, de constipation (surtout autour des périodes) et même d’infertilité. Un flot sanguin excessif amène communément de l’anémie ou une déficience de fer entraînant alors de la fatigue et un manque de vitalité.
Une victime typique a la fin de la vingtaine et n’a pas encore eu d’enfants. Les femmes utilisant des méthodes contraceptives intra-utérines ont une incidence plus élevée d’endométriose. Environ 40% des femmes qui subissent une hystérectomie souffrent d’endométriose.
L’endométriose a des symptômes semblables à ceux de l’intestin irritable ou d’une infection de vessie. Un gynécologue utilisera un ultrason pour diriger son diagnostic, mais la seule méthode de diagnostic certaine est une procédure nommée laparoscopie. Une biopsie des tissus confirmera la présence de l’endométriose. Même sans intervention, les symptômes cessent presque complètement à la ménopause.
Plusieurs auteurs pensent que la raison pour laquelle on en voit de plus en plus est l’excès d’oestrogènes ingérés en mangeant du bœuf, poulet, dinde et les produits laitiers. Ils croient aussi que les femmes pourraient mieux tolérer cet excès de toxines (hormones et viandes) si leurs intestins étaient réguliers et propres. Le docteur Zoltan Rona mentionne l’usage de l’huile de graines de lin, d’huile d’onagre ou les acides gras essentiels (omega 3), comme suppléments pour un traitement complémentaire de l’endométriose. Ce programme nécessite au moins 6 mois d’essai avant d’être rejeté. Il ajoute aussi des vitamines et minéraux tels que la vitamine E, C, le complexe B, les bioflavonoïdes, ainsi que du calcium et magnésium.
Il est important d’éviter la caféine, le chocolat, le sel, le sucre, le gras animal, la friture, les produits laitiers, et les aliments raffinés. Ils aggravent les problèmes féminins en dérobant des nutriments essentiels. La diète devrait inclure 50% de fruits et légumes crus, ainsi que des grains entiers, des noix et graines et du poisson (AGE). Une boisson verte comme la chlorophylle est fortement recommandée tout comme les légumes verts.
L’exercice quotidien a aidé beaucoup de femmes; la marche et les étirements sur une base régulière sont bénéfiques. Les exercices très exigeants comme l’entraînement pour les marathons peuvent aggraver le problème et ne sont pas recommandés. Les femmes qui travaillent sont plus vulnérables à l’endométriose; on recommande donc du repos, la relaxation et une réduction du stress. Plusieurs femmes témoignent d’un soulagement remarquable suite à l’instauration d’un programme naturel continue.
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