Inventer des maladies pour mieux vendre des médicaments
Il existe une manière simple et gratuite de trouver une "maladie" infantile ou d'adulte, en tout cas pour le psychiatre! Il suffit de l'inventer, de la nommer et d'y associer quelques symptômes plus ou moins arbitraires. Il y a beaucoup de motifs à le faire pour les groupes pharmaceutiques, et pour ceux qui visent plus de bénéfices ou plus d'influence. Il est manifeste qu'il doit y avoir connivence entre certains ordres médicaux professionnels et l'industrie pharmaceutique. Mais c'est à vous de juger.
Un exemple concret: en 1987 lors d’un congrès de l’APA (Association Psychiatrique Américaine), sur la proposition d'un de leurs compères, les psychiatres présents ont décidé par un vote à main levée de l’existence d'une nouvelle maladie, sans aucune évidence scientifique ni étude plus avancée. Le TDAH était né. Cette pseudo pathologie fut ainsi ajoutée au fameux DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), la bible des psychiatres, créant du coup une source intarissable d'influence pour les psychiatres et de revenus pour les compagnies pharmaceutiques.
Cela vous paraît irréel?
« Il est important de comprendre que le diagnostic de TDAH a été développé spécifiquement dans le but de justifier l'utilisation des drogues visant à modifier le comportement des enfants en classe » - Professeur BREGGIN, psychiatre, psychopharmacologue. (1)
À partir de là, il est facile d'imaginer comment il est simple d'ajouter des troubles mentaux ou des troubles du "comportement" à ce manuel et de convertir directement en "patients potentiels" des personnes qui étaient tout à fait normales. De simples comportements considérés jusqu'à aujourd'hui comme normaux, sont maintenant susceptibles de devenir un "trouble du comportement"et servir à médicaliser plus de gens.
Cela est cependant plus inquiétant lorsqu'il s'agit de nos enfants qui sont par ailleurs démunis entre les mains de certains intervenants scolaires et parascolaires plus ou moins favorables à leur cause et plus prompts à les "diagnostiquer" pour ensuite les enfermer dans une camisole chimique. Mais est-ce vraiment la façon idéale de venir en aide à nos enfants?
Catégoriser et déguiser en maladies mentales de simples comportements d’enfants normaux, ou encore des troubles glandulaires et des réactions allergiques alimentaires, est devenu une banalité. (Une parenthèse, cette pratique ne vise cependant pas seulement les enfants. Par exemple, les femmes avec leurs syndromes prémenstruels, des adultes en deuil ou d'autres vivant des épreuves normales de la vie souffrent maintenant d'une panoplie de maladies mentales et peuvent se voir assujettis à la prise de médicaments)
Dans la revue Spiegel du 30/7/12, le TDAH selon un autre psychologue, Jerome Kagan:
« [...] il s’agit d’une invention. Chaque enfant, qui ne réussit pas à l’école aujourd’hui, est envoyé chez le pédiatre qui lui dit: c’est le TDAH, et voilà la Ritaline. Pourtant, 90% de ces 5,4 millions d’enfants n’ont pas du tout leur métabolisme de la dopamine perturbé. Le problème est le suivant: si les médecins disposent d’un médicament, ils font aussi le diagnostic correspondant.[...]
Cela signifie avant tout davantage d’argent pour l’industrie pharmaceutique ainsi que pour les psychiatres et les chercheurs.»(2)
Plus troublant encore, un autre médecin neurologue-pédiatre américain, Fred A. Baughman jr., a affirmé en 1998 au sujet de l'hyperactivité et de la dyslexie:
«Confronté à de nombreux enfants dont les psychologues, les psychiatres et les professeurs proclamaient haut et fort qu'ils étaient hyperactifs, je n'ai pu trouver d'anomalie, pas la moindre maladie !
On nous dit que la dyslexie (ou incapacité spécifique à lire) est un mauvais fonctionnement des parties du cerveau consacrées au langage, qui n'apparaît que lorsque l'enfant échoue dans son apprentissage de la lecture au cours des classes primaires. Ce que l'on ne dit habituellement pas aux parents et aux enseignants, c'est que plus de 60 ans de recherche n'ont pas permis de confirmer qu'un défaut quelconque existe dans le cerveau d'un enfant étiqueté dyslexique (souligné par la rédaction). [...]
Ces troubles fabriqués, comme d'autres incluant le "Trouble émotionnel grave" ou le "dyscalculia" (trouble de l'arithmétique), n'ont jamais été validés comme maladies du cerveau (souligné par la rédaction). Et croyez-moi, j'ai questionné les "experts".(3)
Voici leurs réponses sur le TDAH:
« [...] pour l'instant aucune pathologie distincte pour ce trouble n'a été décrite » - Paul Leber, MD, de la FDA.»(3)
« Nous n'avons pas connaissance que l'ADHD (TDAH en français) ait été validé comme un syndrome ou une maladie biologique / organique. - Gene Haislip de DEA » (3)
Plus loin le docteur Baughman poursuit:
« Je n'ai pas encore reçu quoi que ce soit qui constituerait une preuve d'une anomalie - une qui puisse être confirmée patient par patient - une prouvant que nous ne sommes pas en train de droguer des enfants complètements normaux ». [...]
«Nous ne sommes pas en train de "surdiagnostiquer" ou de "mal diagnostiquer" le TDAH, le TDAH est une fraude complète à 100%. Les millions d'écoliers dans le monde qui sont en train d'être drogués n'ont pas de maladie (souligné par la rédaction).» (3)
Il ne faut pas oublier que les médecins et les psychiatres sont formés dans les institutions généralement financées par les multinationales pharmaceutiques et en coordination avec leurs chimistes, donc en collaboration avec l'industrie pharmaceutique qui associe ses solutions médicamenteuses aux "maladies" qui sont enseignées. C'est le conflit d'intérêts le plus évident qui soit, et pourtant il perdure !
« Pour chaque enfant diagnostiqué TDAH, une longue chaîne de « professionnels » se graisse la patte et bénéficie d’un généreux chèque de paye. Un enfant drogué, c’est payant pour les « lologues », les médecins et leurs acolytes. Même les pharmaciens s’enrichissent sur le dos des enfants TDAH. Un enfant en santé, en revanche, ça n’enrichit pas les transnationales pharmaceutiques. Alors, attendez-vous à ce que les écoles se déshumanisent encore plus, au fil des ans, jusqu’à ce que tous les enfants puissent être drogués pour une quelconque « maladie inventée ».(4)
Les aveux tardifs de l'inventeur...
L'inventeur-même du TDAH, Leon Eisenberg, a avoué peu avant sa mort qu'il avait inventé cette maladie pour vendre des médicaments (Ritaline):
« Le TDAH est l'exemple même d'une maladie fabriquée ».(5)
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